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Après avoir été élue à la tête des 8 Chambres départementales franciliennes et par conséquence à la présidence de la CMA Régionale Île-de-France et après seulement 2 ans de gestion, le préfet de région, contraint d’exercer sa tutelle renforcée auprès de cette institution, s’est vu dans l’obligation de retirer à la liste « Fiers d’être Artisans » (CPME) toute liberté d’action.

La crise a éclaté à la suite d’une série de rejets budgétaires. Tout d’abord, le budget primitif 2024 qui affichait un déficit inacceptable, a été rejeté par l’Assemblée Générale du 27 novembre 2023. Puis, le préfet a mis son veto sur un 2ème budget toujours très déficitaire fin décembre 2023. Le bureau de la CMA Régionale Île-de-France a essuyé un refus cinglant pour un 3ème budget le 12 février dernier.

Le 4ème budget aurait enfin été finalisé et validé par le bureau composé exclusivement d’élus de la liste “Fiers d’être artisans“ (CPME), mais conditionné à la démission du président Francis Bussière dans les 2 prochains mois. Une nouvelle Assemblée Générale se tiendra le 18 mars pour voter cette nouvelle proposition budgétaire.

Les élus U2P de “La Voix des Artisans” appellent à la responsabilité et souhaitent que la nouvelle stratégie politique soit pragmatique. Il est crucial que le budget présenté pour approbation soit cohérent et équilibré – ce qui n’est toujours pas le cas – et permette une reprise des actions en faveur des artisans. La Chambre doit apporter le service attendu par les artisans.

En effet, depuis le 1er janvier, la CMA Régionale Île-de-France est plongée dans un état d’immobilisme total, incapable de lancer la moindre action dans l’intérêt des entreprises artisanales. Elle se trouve réduite à l’exécution d’un service minimum, tandis que les enjeux économiques demeurent.

Le bureau de la CMA Régionale Île-de-France, composé à 100 % d’élus CPME, est au cœur de la tourmente. Une guerre intestine oppose une majorité du bureau à son président, provoquant un blocage sans précédent dans cette chambre. Les besoins et les intérêts des entreprises artisanales sont sacrifiés sur l’autel des querelles politiques.

L’hémorragie financière causée par cette nouvelle mandature doit être endiguée au plus vite. Il est impératif que les ressources provenant de la taxe pour frais de Chambre de Métiers servent l’objet de la Chambre Régionale et donc les entreprises artisanales franciliennes.

La CMA Régionale Île-de-France doit retrouver son autonomie de fonctionnement pour servir au mieux les artisans et l’artisanat franciliens.

Cela a toujours été dans cet esprit que les élus de « La Voix des Artisans » ont agi quand ils en étaient à sa tête.